Taille :
8-16 mm.
Diagnose :
Entièrement
noir, parfois les élytres sont brun foncés. Ovale relativement aplati
(peu convexe), en forme de bouclier. Les élytres avec chacun avec quatre
lignes longitudinales, ainsi que la suture, en fine carènes (9 carènes
au total). Bords latéraux en gouttières larges et relevées. Tête
allongée en museau, deux fois plus longue que large.
Facilité d’identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Cette espèce peut être confondue avec toutes les espèces du genre Silpha, qui présentent cette même forme et ces mêmes carènes longitudinales sur le dos. Phosphuga atrata
(Linnaeus, 1758) s’en distingue toutefois aisément par sa tête très
allongée, deux fois plus longue que large, alors que chez les Silpha,
la tête est aussi longue, voire moins longue, que large. En France
métropolitaine, une seule autre espèce de Silphe a la tête aussi
allongée, mais ses élytres sont lisses, sans carènes (Ablattaria laevigata (Fabricius, 1775)).
Périodes d’observation :
On le rencontre toute l’année, actif du printemps à l’automne, sous les écorces et les mousses en hiver.
Biologie/Ethologie :
Cette
espèce est sylvicole et prédatrice. Opportuniste, elle se nourrit de
toutes les proies vivantes qu’elle trouve (vers, larves, autres
insectes, escargots…). Sa tête allongée traduit toutefois une adaptation
à la prédation dans les coquilles des petits mollusques. On la
rencontre depuis les bords de mer jusqu’à la limite supérieure de la
forêt, parfois à plus de 2000 mètres.
Biogéographie :
L’espèce
est connue de toute la France continentale, elle est toutefois absente
de Corse. C’est l’une des espèces forestières les plus communes.
D'après: Debreuil, M. 2004. Contribution à la connaissance de la famille des Silphidae Latreille, 1807 (Coleoptera Staphylinioidea). Troisième partie. Rutilans, 7(1): 17-24.
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Silpha atrata Linnaeus, 1758