Philodrome disparate
Philodromus dispar Walckenaer, 1826
- 42 observations
-
30
communes -
28
observateurs -
Première observation
2005 -
Dernière observation
2024
Aiglun - Beynes - Castellar - Châteauneuf-Grasse - Cheval-Blanc - Draguignan - Estoublon - Forcalquier - Gilette - Hyères - Istres - La Celle - La Seyne-sur-Mer - Les Baux-de-Provence - Mallefougasse-Augès - Marseille - Pelleautier - Rians - Rognes - Roquebrune-Cap-Martin - Roussillon - Saint-Chamas - Saint-Étienne-les-Orgues - Saint-Julien-du-Verdon - Saint-Jurs - Saint-Marc-Jaumegarde - Simiane-Collongue - Valensole - Velaux - Villeneuve
Informations sur l'espèce
Distribution mondiale
Europe, excepté au Nord-Est
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 4-6 mm, mâle : 4 5 mm.
Le nom commun du genre traduit le comportement locomoteur : Philodromus signifie « qui aime courir » ; il indique pour le nom d’espèce la grande disparité de taille et de couleur entre la femelle assez claire et le mâle très sombre. La femelle n’est pas aisée à distinguer des autres espèces du genre, malgré que son corps soit coloré de blanc sur sa périphérie. Le mâle est par contre assez reconnaissable, en raison de sa coloration dorsale noire, de ses pattes claires et de son corps bordé, comme la femelle, de blanc. Le genre Philodromus comprend une trentaine d’espèces en France, qui sont séparées en plusieurs groupes. Mais, au sein de ces groupes, même en observant les pièces génitales, les espèces sont parfois difficiles à distinguer.
Milieux colonisés
L’espèce colonise les bois et forêts de tous types. On la trouve aussi dans des milieux plus morcelés comme les haies et les jardins On l’observe parfois sur les murs de maisons.
Chasse
La chasse est une chasse d’affûts entrecoupés de déplacements. Elle a lieu sur les arbres, les troncs, voire les fleurs comme sur les murs des maisons. Les proies sont principalement des diptères qui après s’être posés sont approchés par l’araignée puis happés. Il n’y a pas de loge de repos.
Développement, cycle
Les adultes des deux sexes sont trouvés surtout en mai et juin. Le cycle semble annuel. La femelle cache son cocon sous une écorce ou dans une anfractuosité. Il comprend de vingt à trente œufs, gardés par la femelle jusqu’au départ des jeunes. L’hiver est passé dans la litière, sous des écorces, dans les maisons.