Saltique arlequin

Salticus scenicus (Clerck, 1758)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Salticidae Genre : Salticus

  • 175
    observations

  • 81
    communes

  • 55
    observateurs

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2024
Abdulhak Sylvain - Abiven Thomas - Aynié Marc - Bareyre Thomas - Benaiche Lucas - Bourderionnet Guy - Breton François - Brook Shamgar - Brunet Clément - Bury Christian - Caborderie Lucie - Cadino Jean-baptiste - Catherine - Charpin Magali - Claude Huguette - Claveau Hélène - Corail Marc - Corail Valérie - Coulon Frederic - Cretin Sylvain - De Schoenmacker Muriel - Deffarges Joss - Drouard Françoise - Encinas Lilian - Favre Philippe - Fay Richard - Fievet Claude - Filloleau Ludovic - Fortini Philippe - Galli Martin - Galvin Auban - Gizart Luc - Gnagni Rudy - Gremillard-hubert François - Jouvel Marie - Jouvenez Gaëtan - Lartaud Margot - Lemoine Vincent - Louvel Thiery - Martin Jean-jacques - Menauge Ronan - Mesureux Marion - Nedjari Meriem - Nogues Bernard - Perronnet Nicolas - Piqué Simon - Roguet Titouan - Ruchon Emmanuel - Sané Raphaël - Serie Marie-george - Stevenot Martin - Thevenin Simon - Vallet Philippe - Van Der Yeught Alexandre - Wojciechowski Tristan

Informations sur l'espèce

Distribution mondiale

Europe Bassin méditerrannéen

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 5-7 mm, mâle : 5-6 mm.

Sa disposition oculaire, avec quatre grands yeux antérieurs, est caractéristique de sa famille. Son corps assez allongé et sa coloration alliant noir et blanc sont propres au genre Salticus. L’espèce possède un abdomen noir avec trois bandes blanches, les deux dernières en chevons et une tache apicale blanche. La coloration est assez spécifique mais il existe une douzaine d’espèces de Salticus en France et, dans certains cas, l’observation des pièces génitales est indispensable pour identifier l’espèce avec certitude.

Milieux colonisés

Rochers, troncs d’arbres, palissades, murs des maisons, en général bien exposés au soleil.

Chasse

Pour la chasse, qui a lieu le jour, l’araignée se déplace sur son substrat : un mur, un rocher. Lorsqu’une proie potentielle se pose à proximité, elle s’en approche puis, arrivée à la bonne distance, bondit sur la proie et la mord. Elle capture parfois des proies beaucoup plus grosses qu’elle. En période d’inactivité, l’espèce se retire dans une loge de soie épaisse, tissée dans une anfractuosité de rocher, de mur, d’écorce.

Développement, cycle

Les adultes sont présents du printemps à la fin de l’été. Le cycle est annuel. On trouve des jeunes toute l’année, y compris en hiver, mais à cette période le plus souvent cachés. Devenu adulte, le mâle recherche une femelle et dès qu’il en aperçoit une, il commence, à distance, une danse. Au cours de celle-ci, le mâle agite ses pédipalpes. Si la femelle l’accepte, le mâle s’approche, il saisit la femelle par ses chélicères et la féconde. Une ponte a lieu en mai-juin, elle comprend de 20 à 50 œufs. La femelle garde la ponte dans une loge de soie jusqu’à la sortie des jeunes. Après la dispersion, les jeunes vivent en solitaires. Ils passent l’hiver cachés sous des pierres ou dans des anfractuosités et sortent de leurs loges pour chasser dès que le soleil apparaît.

Non renseigné pour le moment
Non renseignée pour le moment
Araneus scenicus Clerck, 1758 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles