Chiracanthe nourrice

Cheiracanthium punctorium (Villers, 1789)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Cheiracanthiidae Genre : Cheiracanthium

  • 19
    observations

  • 16
    communes

  • 13
    observateurs

  • Première observation
    2018

  • Dernière observation
    2023
Bouvin Laurent - Brook Shamgar - Charpin Magali - Claude Huguette - Colin Philippe - Corail Marc - Drouard Françoise - Dupland Eliane - Fay Richard - Kern Patrick - Nedjari Meriem - Nogues Bernard - Serie Marie-george

Informations sur l'espèce

Distribution mondiale

toute l’Europe

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 10-15 mm, mâle : 8-12 mm.

La couleur est jaunâtre, le céphalothorax plus orangé et les chélicères du mâle, particulièrement développés, rougeâtres à extrémité noire. Les yeux sont de type nocturne, en deux rangées rétroversées de quatre. Le céphalothorax est dépourvu de strie thoracique. Le genre Cheiracanthium comprend quinze espèces en France. L’observation des pièces génitales est indispensable pour l’identification des espèces mais C. punctorium est la plus commune en automne.

Milieux colonisés

Milieux herbacés, pelouses, friches, landes, sous-bois.

Chasse

Elle tisse pour la journée une coque d’habitation de soie fine en hauteur dans la végétation herbacée. L’araignée la quitte pour chasser la nuit, principalement peu avant et pendant le lever du soleil. Cette chasse a lieu surtout sur la végétation des strates herbacée et arbustive.

Développement, cycle

Les adultes apparaissent en juillet, les femelles sont présentes jusqu’à l’hiver. Le cycle est annuel. On trouve plutôt en fin d’été les deux sexes, ensemble dans une coque. Puis la femelle reste seule et pond plus d’une centaine d’œufs. La femelle reste le plus souvent avec les jeunes jusqu’à l’hiver, où il n’est pas rare de la trouver ensuite morte dans la coque (son nom vient de ce comportement, Chiracanthe nourrice : C. nutrix = C. punctorium ). Lorsqu’elle est dans sa coque, et encore plus souvent lorsque les deux sexes sont ensemble, l’araignée n’hésite pas à attaquer ceux qui la dérangent : d’où quelques morsures d’imprudents dont quelques arachnologues. Le mâle qui possède de grandes chélicères, les utilise activement si on lui présente un crayon par exemple. La morsure est douloureuse pour l’homme et peut ne disparaître qu’après plusieurs jours.

Non renseigné pour le moment
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Aranea punctoria Villers, 1789 | Chiracanthium punctorium (Villiers)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles