Argyrode voleur

Argyrodes argyrodes (Walckenaer, 1841)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Theridiidae Genre : Argyrodes

  • 13
    observations

  • 7
    communes

  • 5
    observateurs

  • Première observation
    2019

  • Dernière observation
    2021
Corbineau François - Drouard Françoise - Jouvenez Gaëtan - Reisinger Olivier - Tcheng Emmanuel

Informations sur l'espèce

Distribution mondiale

Europe méridionale, Afrique du Nord

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 4-6 mm, mâle : 4-5 mm.

La forme de la femelle est très caractéristique avec l’abdomen conique, aux côtés argentés. Le mâle est plus sombre, avec un abdomen moins saillant et présente sur le céphalothorax une protubérance bilobée dont la partie supérieure porte les yeux médians. C’est la seule espèce du genre en France.

Milieux colonisés

toiles d’araignées,

L’espèce colonise, dans son aire de distribution, différents types de toiles d’araignées, en nappes, ou géométriques, dans les strates herbacées ou arbustives.

Chasse

L’araignée colonise les toiles en nappes de Cyrtophora, d’Holocnemus ou d’Agelena ainsi que des toiles géométriques d’ Argiope. L’araignée reste le plus souvent immobile sur la toile de l’hôte. Lorsqu’elle se déplace c’est pour chaparder les proies, souvent de petites tailles, délaissées par l’hôte. C’est un parasite qui profite des toiles d’autres araignées pour y voler ses captures (cleptoparasite).

Développement, cycle

Les adultes sont présents au printemps et en été. Lors de l’accouplement, le mâle secrète une phéromone à partir de sa protubérance antérieure. Cette sécrétion d’une glande clypéale (ou acroniale) jouerait un rôle pas encore complètement démontré, qui apaiserait la femelle pendant que le mâle s’active sous ses chélicères. Il existe un « bouchon d’accouplement », secrété par le mâle à la fin de l’accouplement, qui obture les orifices génitaux de la femelle, empêchant ainsi des fécondations ultérieures. Pour la ponte, la femelle tisse un petit enchevêtrement de fils dans la toile de l’hôte pour y déposer son cocon, brunâtre, qui a une forme de vase porté sur un long pédoncule et muni à l’opposé d’un court prolongement formant le goulot du vase. C’est à travers cette partie que les jeunes quittent le cocon. Présente dans une toile de Cyrtophora alors que la mère est morte, elle aide parfois les jeunes de l’hôte à sortir de leur cocon, « prélevant » au passage quelques jeunes.

Non renseigné pour le moment
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Argyrodes gibbosus (Lucas, 1846) | Linyphia argyrodes Walckenaer, 1841

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles