Taille :
7,5 – 11 mm
Diagnose :
Punaise filiforme uniformément jaunâtre. Tête quadrangulaire, yeux non proéminents. Antennes courtes de 4 articles, le 1er article épais et denticulé, aussi grand que le 2 e et le 3e réunis. Pattes courtes. Ailes le plus souvent réduite à 2 moignons (brachyptère) laissant apparaitre presque tout le dos de l’abdomen marqué d’une épaisse bande sombre longitudinale.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Ressemble aux punaises jaunâtre allongées de la famille des Berytidae et au Rhopalidae Chorosoma schillingii, mais ces espèces ont des pattes et des antennes fines beaucoup plus longue (plus de la moitié du corps) et le plus souvent des ailes complètes.
Période d’observation :
Avril à septembre.
Biologie-éthologie :
Elle vit au sol ou sur des plantes desséchées. Observée sous des gaillets (Rubiaceae), des thyms (Lamiaceae), des peupliers (Salicaceae), des centaurées (Asteraceae) ou des fétuques (Poaceae). A la moindre alerte elle se fige sans bouger (catalepsie), pattes le long du corps, mimétique des graines et débris végétaux. Les adultes hivernent sous les pierres et les débris végétaux. Ils pondent à partir de juin, au sol ou sur les plantes. Les adultes de la nouvelle génération apparaissent ensuite en août.
Biogéographie et écologie :
Espèce strictement méditerranéenne peu fréquente, observée depuis la péninsule ibérique et l’Afrique du Nord, jusqu’à Chypre, Israël et l’Irak à l’est. On la trouve sur le pourtour thermo-méditerranéen, sauf en Grèce et en Turquie, proches des côtes où elle vit dans des endroits dégagés, ensoleillés secs et chauds bien exposés, dans les milieux rocailleux et sablonneux pentus, friches, garrigues, éboulis, landes et prairies sèches, bord des chemins.
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