Tritomegas sexmaculatus (Rambur, 1839)
- 40 observations
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18
communes -
14
observateurs -
Première observation
2014 -
Dernière observation
2024
Allauch - Bauduen - Beaumont-de-Pertuis - Berre-l'Étang - Céreste - Châteauneuf-Grasse - Draguignan - Le Barroux - Marseille - Martigues - Montagnac-Montpezat - Rians - Riez - Saint-Chamas - Saint-Étienne-les-Orgues - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume - Saint-Rémy-de-Provence - Valensole
Informations sur l'espèce
Diagnose :
Punaise ovale relativement grande, bicolore noire et blanche. Les taches blanches sont situées sur les bords latéraux du pronotum (thorax) et développées sur la moitié de la surface des cories (ailes antérieures). Scutellum noir. Elle n’a pas d’épines et/ou de soies sur les bords de la tête, les bords du pronotum et les ailes, et elle a des pattes épineuses (sous-famille des Sehirinae).
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Elle est proche de Tritomegas bicolor et Tritomegas rotundipennis mais chez ces deux espèces les taches des bords latéraux du pronotum ne dépassent pas la moitié de sa longueur alors que chez T. sexmaculatus elles soulignent presqu’entièrement de blanc la bordure qui se réduit et se termine en pointe fine.
Période d’observation : Avril à octobre avec un pic en mai et un autre en aout.
Biologie-éthologie :
On trouve Tritomegas sexmaculatus sur plusieurs labiées dont des marrubes, des lamiers, le petit calament, des menthes ou la ballote fétide. On la trouve aussi sur des urticacées dont des pariétaires et des orties. Elle a également été rencontrée sur la dentelaire d'Europe, l'armoise, l'arroche puante et l'aubépine en fleur.
Biogéographie et écologie :
Tritomegas sexmaculatus est une espèce ponto-européenne qui s'étend jusqu'en Iran à l'est. Elle est assez commune dans la zone méditerranéenne alors qu’elle est rare plus au nord. Elle vit dans des milieux de plaines beaucoup plus secs que ceux dans lesquels vivent T. bicolor et T. rotundipennis : prairies et pelouses sèches, friches, végétation rudérale des bords de routes et de chemins, coteaux rocailleux, garrigues, parcs péri-urbains. Elle peut vivre sur des plantes qui se développent en plein soleil et dans une atmosphère sèche.