Cebrio gigas (Fabricius, 1787)
- 57 observations
-
20
communes -
17
observateurs -
Première observation
2017 -
Dernière observation
2023
Artigues - Carnoules - Caussols - Cipières - Cruis - Entrevennes - Forcalquier - Fos-sur-Mer - La Cadière-d'Azur - La Londe-les-Maures - Ollières - Oppède - Rognes - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saint-Jurs - Saint-Michel-l'Observatoire - Salon-de-Provence - Trigance - Valensole
Informations sur l'espèce
Diagnose :
Mâle : corps large, peu convexe, assez luisant avec l’avant-corps noir et les élytres fauves uniformément couverts d’une fine pubescence claire peu visible. Les antennes sont fines et dépassent le milieu des élytres. Le pronotum est très fortement transverse, à angles postérieurs étirés en longues pointes. Mandibules grandes et saillantes, bien visibles. Les pattes sont variées de fauve et de noir avec les tarses très longs et fins.
Femelle : corps large, assez convexe, en entier d’un roux ferrugineux luisant. Les élytres sont raccourcis et déhiscents à l’apex qui forme un ovale arrondi. Les antennes et les tarses sont très courts et robustes, adaptés à une vie souterraine.
La larve est filiforme et cylindrique (de type "ver fil-de-fer"), jaune orangée avec la tête et le dernier segment plus colorés, le dernier segment plus épais que le reste du corps et arrondi à son extrémité.
Identification : Difficile.
Confusions possibles :
Le Cebrio corsicus ne se distingue avec certitude que par des détails morphologiques peu visibles (angles postérieurs du pronotum, pubescence élytrale, édéage) mais leurs aires de répartition sont distinctes. L’autre espèce présente sur le continent, C. fabricii possède des élytres noirs
Périodes d’observation (adultes) : Août à octobre.
Biologie-éthologie :
La larve est terricole et se nourrit de racines. La femelle adulte ne sort pas du sol et est très rarement observée. Le mâle émerge en fin d’été ou en automne à l’occasion des premières fortes pluies qui mettent fin à la sécheresse estivale. Il vole au crépuscule et la nuit à la recherche des femelles.
Biogéographie-écologie :
Milieux ouverts des plaines et collines de la zone méditerranéenne à l’est du Gard et de l’Ardèche.
Références :
Portevin G., 1931. Histoire naturelle des Coléoptères de France. Tome II : Lamellicornia, palpicornia, Diversicornia. Paris : Lechevalier, 542 p.
Porta A., 1929. Fauna Coleopterorum Italica. Vol. III : Diversicornia. Piacenza : Stabilimento Tipografico Piacentino, 466p.