Aglaopé des haies (L')
Aglaope infausta (Linnaeus, 1767)
- 20 observations
-
15
communes -
12
observateurs -
Première observation
2010 -
Dernière observation
2023
Auribeau - Beaumont-de-Pertuis - Château-Ville-Vieille - Eygliers - Jausiers - La Chapelle-en-Valgaudémar - La Roche-des-Arnauds - Nans-les-Pins - Noyers-sur-Jabron - Puget-Théniers - Saint-Crépin - Saint-Julien-du-Verdon - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume - Saint-Zacharie - Salernes
Informations sur l'espèce
Taille/poids :
Longueur de l'aile antérieure : 8 à 13 mm.
Diagnose :
Couleur de l'aile brun foncé. L'aile postérieure a un champ anal de couleur rouge. On observe la présence d'un collier de soies rouges juste derrière la tête. Les chenilles sont facilement reconnaissables avec une ligne médio-dorsale jaune, flanquée de deux lignes lie de vin et deux lignes latérales noires ; la partie ventrale étant jaune. Chaque segment présente une ligne de verrues sétifères.
Détermination :
Les adultes et les chenilles sont simples à reconnaître.
Espèces proches :
Il n'y a pas d'espèce ressemblante.
Période d’observation :
Les chenilles sont facilement détectables du mois d'avril à juin. Les adultes se rencontrent de fin mai à août, volant et se posant au niveau des plantes-hôtes.
Biologie-ethologie :
On observe une seule génération par an. Au printemps, les chenilles consomment principalement les feuilles de Prunelier et d'Aubépine. Elle peuvent aussi se trouver sur des arbres fruitiers comme le Pommier ou le Cognassier. Les adultes se reproduisent en été et les œufs sont déposés en paquet sous les feuilles de la plante-hôte. Les chenilles hiverne au troisième stade larvaire dans un cocon fixé sur les bourgeons de l'année suivante ou les branches.
Biogéographie et écologie :
L'espèce est localisée dans le sud-ouest de l'Europe principalement dans la péninsule ibérique et en France. Elle est en limite d'aire de répartition à la latitude de Paris. C'est la seule représentante de la sous-famille des Chalcosiinae qui est majoritairement présente en Asie tropicale. En France, l'espèce se rencontre principalement jusqu'à 1600 m d'altitude. Elle est plus fréquente à l'étage collinéen dans des formations riches en rosacées arbustives.
Bibliographie :
Drouet, E. 2016. Les Procris de France (Lepidoptera, Zygaenidae, Procridinae & Chalcosiinae). Roland Robineau édit., Thoury-Férottes. 128 pp.
Guenin, R. 1997. Zygaenidae. In: Pro Natura-Ligue suisse pour la protection de la nature [Ed]. Les papillons et leurs biotopes. Espèces - Dangers qui les menacent - Protection, Suisse et régions limitrophes. Tome 2. Fotorotar SA édition, Egg: 313-430.
Bence, S. & Richaud, S. (Coordination) 2020. Atlas des papilons de jour et zygènes de Provence-Alpes-Côte d'Azur. CEN PACA, Le naturographe, Gap: 544 p.