Taille/poids
Longueur totale du corps : 40 à 46 cm. Poids moyens : 413 g (mâles) ; 360 g (femelles).
Détermination
Laridé de taille moyenne, le Goéland cendré est largement plus petit que les autres espèces communes de Goélands (Goélands argenté, leucophée et brun). L'adulte en plumage nuptial est majoritairement blanc (le dessous et la tête), le dos et le dessus des ailes est gris cendré.
Espèces proches
En plumage hivernal, la Mouette rieuse peut potentiellement être confondue avec le Goéland cendré, qui s’en distingue notamment par la taille et le bec plus massif. La Mouette tridactyle a également un bec jaune mais pas de tâches blanches au bout des rémiges primaires. Les autres espèces de Goéland sont plus grandes, avec un bec plus massif.
Période d’observation
Le Goéland cendré est un migrateur partiel qui abandonne en hiver les régions nordiques. Les oiseaux arrivent sur leurs lieux de reproduction entre le début de mars et les premiers jours d’avril. Les sites de reproduction sont occupés d’avril à juillet.
Biologie-éthologie
Le régime alimentaire varie considérablement en fonction de l’habitat et des saisons. Il est composé d’arthropodes et d’annélides divers. A l’intérieur des terres, le régime alimentaire du Goéland cendré est principalement composé de lombrics. Sur le littoral Picard (Baie de Somme et estuaires sableux plus au nord) les coques Cerastoderma edule représentent les proies principales en été et en automne (août à décembre), alors que les petites annélides (baie de Somme) ou les petits crustacés (estuaire sableux) deviennent majoritaires en hiver et au printemps.
Biogéographie et écologie
Le Goéland cendré est une espèce paléarctique à distribution septentrionale. En France, c’est un nicheur situé en limite méridionale d’aire de répartition. La colonisation par le Goéland cendré de quelques sites continentaux en France est liée à l’accroissement des effectifs nicheurs dans son aire traditionnelle.
Sources
Bensettiti F. et al. (coord.), 2001-2005. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Tomes 1 à 7. Ed. La Documentation française, Paris.
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Larus canus canus Linnaeus, 1758
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Larus canus heinei Homeyer, 1853