Bombyx Evérie (Le) Laineuse du Prunellier (La)

Eriogaster catax (Linnaeus, 1758)

Classe : Hexapoda Ordre : Lepidoptera Famille : Lasiocampidae Sous-Famille : Lasiocampinae Tribu : Eriogastrini Genre : Eriogaster

  • 13
    observations

  • 9
    communes

  • 8
    observateurs

  • Première observation
    2017

  • Dernière observation
    2023
Boca François - Champion Emmanuelle - Claude Huguette - Corail Marc - De Pinho Agnès - Favre Philippe - Fay Richard - Roques Rémy

Informations sur l'espèce

Taille/poids :

Envergure : Mâle 30 - 36 mm / Femelle 38 - 45 mm.

Diagnose :

Chez le mâle, la couleur de fond est ocre-orangée alors que chez la femelle elle est brun-rouge. Les motifs alaires sont semblables chez les deux sexes ; dans l'aire discale est présente une tache ronde et blanche ; l'aire postdiscale est traversée par une bande ocre plus claire qui contraste avec les aires postmarginale et marginale de couleur brun lie de vin.

Détermination :

L'adulte est assez simple à reconnaître.

Espèces proches :

En France métropolitaine, l'espèce peut être confondue avec d'autres espèces comme Eriogaster lanestris (Laineuse du Cerisier) et Eriogaster arbusculae (Laineuse de l'Aulne vert), mais ces dernières volent uniquement au printemps. Dans une moindre mesure avec Psilogaster loti (Bombyx du Lotier) qui a néanmoins des caractéristiques visuelles différentes et qui s'observe en France uniquement dans le département des Pyrénées-Orientales.

Période d’observation :

Les adultes sont observés de mi-septembre à octobre.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a une génération par an. Le papillon vole au crépuscule puis en début de nuit. Il n'a pas de trompe pour se nourrir ce qui ne lui permet pas de vivre longtemps, toute son énergie emmagasinée à l'état de chenille étant dévolue à la reproduction. La femelle pond tous ses œufs en spirale (+/- 300) sur un rameau de la plante hôte, sur lesquels elle colle ses poils abdominaux pour les isoler du froid, de l'humidité et les protéger de la prédation durant l'hiver. Les petites chenilles sont oligophages, elles se nourrissent au premier stade exclusivement de Crataegus spp. et Prunus spinosa. Grégaires jusqu'aux 3ème/4éme stades, elles confectionnent une "tente" en soie qui sera utilisée comme un solarium pour pouvoir emmagasiner suffisamment de chaleur pour être actives. Aux deux derniers stades, les chenilles deviennent polyphages et mènent une vie solitaire. Elles sont alors capables de se déplacer sur plusieurs centaines de mètres afin de trouver la nourriture et un emplacement pour se chrysalider. Pour cela, la chenille confectionne un cocon de soie au sol, généralement au centre d'un fourré et s'y chrysalide. Ainsi protégée, la chrysalide est capable de différer l'émergence de l'imago et d'attendre l'année suivante.  

Biogéographique et écologie :

Paléarctique occidentale, son aire de répartition s’étire du nord de la péninsule ibérique au sud des montagnes de l'Oural et à l'Asie Mineure. Les milieux où l'on observe E. catax sont très diversifiés. On rencontre cette espèce dans les fourrés des pelouses et des prairies maigres, dans les haies qui bordent les prairies, mais aussi le long des ourlets forestiers et les lisières des clairières, et enfin, dans tous les milieux abandonnés ou dégradés par l'homme où l’on observe une dynamique d'embroussaillement comme les carrières, les pelouses, les prairies, les vieilles jachères et les coupes forestières. Elle est notée de l'étage collinéen à montagnard.

D'après :

Ligue suisse pour la protection de la nature (L.S.P.N.), 2005. Les Papillons et leurs biotopes. Espèces. Dangers qui les menacent. Protection. L.S.P.N. Pro Natura, Bâle, volume 3, 916 pp.
Non renseigné pour le moment
Non renseignée pour le moment
Bombyx catax (Linnaeus, 1758) | Bombyx everia (Knoch, 1781) | Phalaena catax Linnaeus, 1758 | Phalaena everia Knoch, 1781

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles