Lutra lutra (Linnaeus, 1758)

Classe : Mammalia Ordre : Carnivora Famille : Mustelidae Sous-Famille : Lutrinae Genre : Lutra

  • 544
    observations

  • 84
    communes

  • 93
    observateurs

  • Première observation
    2009

  • Dernière observation
    2024
& Gourdol Angélique Pereira Johan - Aguettant Laurent - Anonyme - Arlaud Lpo26 Cindie - Averous Véronique - Baguet Solène - Bernard Matis - Bienvenut Jeanne - Billard Gilbert - Boca François - Bompar Jean-michel - Borile Delphine - Brichard Jérôme - Bruhat Lionel - Brunet Clément - Caborderie Lucie - Cartalade Damien - Charpin Magali - Coll Jonathan - Coquis Antoine - Corail Marc - Corre Sylvère - Coulon Frederic - Dechery Guillem - Delphine Borile - Desprez Jean-marin - Duret Clément - Fauque Marie-claude - Ferrieux Thibaut - Fraysse Marion - Frey Fanny - Fuento Nicolas - Gay Catherine - Georgeault Eric - Girard Thomas - Godefroid Catherine - Greff Jules - Hallot Vincent - Hameau Olivier - Heron Jean-noël - Huet Candice - Huet-alegre Elsa - Humbert Gérard - Höhener Patrick - Jacob Lionel - Jacotot Gil - Jaffré Jonathan - Krammer Mathieu - Lainé Jérémy - Larguier Julie - Lavaux Philippe - Lemercier Anaïs - Lemoine Vincent - Leplat Elisa - Leroy Thierry - Lhuillier Robin - Lignier Line - Luciano Céline - Luzy Lionel - Mahy Anselme - Malthieux Laurent - Martinez Nicolas - Massez Grégoire - Mercier Arthur - Migaud Pierre - Mollard Mylène - Morgnieux Julien - Mourgues Robin - Mourier David - Mégy Anouk - Oms Hugo - Oubrier Hervé - Paumier Jean-marc - Perrin Vincent - Pont Bernard - Prioreschi Gilles - Queuille Kévin - Rigaux Pierre - Robinet Jean-luc - Roques Rémy - Ruchon Emmanuel - Schaeffer Lucie - Senes Edith - Serie Marie-george - Sestier Aude - Siraud Aurélien - Soldi Olivier - Souret Luc - Syndicat Mixte Du Bassin Des Sorgues Agents - Tharel Corentin - Torres Aurélie - Vandaele Lou - Vissyrias Nicolas

Informations sur l'espèce

Longueur : 100-130 cm dont environ un tiers pour la queue, poids : 6-11 kg.

La Loutre a une silhouette hydrodynamique avec une tête aplatie et un corps allongé. Ses pattes, munies de 5 doigts, sont courtes et palmées et sa queue massive se termine en pointe. Son pelage est brun uniforme, plus clair sur la face ventrale, surtout au niveau du cou. De petites taches blanchâtres sont présentes sur les lèvres et le cou permettant une identification des individus. Sa fourrure est très dense, lui assurant une totale imperméabilité. Ce mustélidé compte 36 dents : I3/3, C1/1, P4/3, M1/2. Les mâles sont généralement plus grands et corpulents que les femelles. Dans l’eau, la Loutre peut être confondue avec le Ragondin (Myocastor coypus) et le Castor d’Europe (Castor fiber).

En France, la Loutre est devenue crépusculaire et nocturne. Elle passe sa journée à se reposer dans son gîte tandis que la nuit est principalement consacrée aux déplacements et à la recherche de nourriture. Territoriale et solitaire, elle ne vit en couple que pendant la période du rut. La maturité sexuelle est atteinte vers 2-3 ans. L’accouplement peut avoir lieu toute l’année et se passe sur terre ou dans l’eau. La gestation dure une soixantaine de jour, sans diapause. La femelle met bas de 1 à 3 loutrons aveugles pesant une centaine de gramme. Ils s’émancipent entre 8 à 12 mois et peuvent vivre jusqu’à 3-5 ans dans la nature contre 15 ans en captivité. La Loutre d’Europe est essentiellement ichtyophage mais, opportuniste, elle consomme également d’autres types de proies : amphibiens, invertébrés aquatiques, mammifères, oiseaux,...

Ce mammifère d’eau douce occupe tous les habitats aquatiques. Elle se rencontre dans des milieux et zones climatiques très différents les uns des autres. La taille des domaines vitaux dépend des ressources disponibles, mais ils s’étendent sur environ 20 km le long d’un cours d’eau et peuvent atteindre 40 km. Au sein de son domaine vital, la Loutre possède plusieurs dizaines de gîtes, nommés « catiches », qu’ils soient de repos ou de mise bas. Les gîtes de repos peuvent être des terriers, se trouvant généralement dans la berge des cours d’eau, ou des couches à l’air libre situés dans des zones boisées impénétrables. Les gîtes de mise bas sont plus complexes et sont généralement bien cachés et peu accessibles. Les sites ou les femelles mettent bas et élèvent leurs jeunes sont fidèlement réutilisés d’année en années. La Loutre marque son domaine vital par le dépôt d’urine et d’épreintes (= fèces de la Loutre) qu’elle dépose le long des rives généralement au niveau de points marquants du paysage.

[Référence : KUHN R. & JACQUES H. 2011. La Loutre d’Europe Lutra lutra (Linnaeus, 1758). Société française pour l’Etude et la Protection des Mammifères. Encyclopédie des Carnivores de France 8 : 72p. ]
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Lutra piscatoria | Lutra roensis | Lutra vulgaris | Mustela lutra Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles